Pour ne pas céder aux sirènes des immortels FIFA et PES, on aurait pu compter sur le génie du football Tsubasa Oozora. Dommage que l’enthousiasme ne dure qu’un moment avant de s’évaporer…

J’aime les jeux de football depuis des années, et je cède chaque automne à la tentation du nouveau FIFA, mais 2020 pouvait être différent. Une année qui aurait pu être différente, mais qui ne le sera finalement pas… Captain Tsubasa : Rise of New Champions n’est pas un mauvais jeu, c’est même vraiment sympa comme adaptation de manga en JV. Mais au fil des heures et des matchs, le fun perd vraiment en intensité…

Le jeu nous offre la possibilité de revivre toute la partie collège de l’histoire de Tsubasa Oozora, donc l’intégralité de la troisième et dernière année de l’équipe prodige de Nankatsu. Et après cette partie de quelques matchs, on peut découvrir une histoire originale qui raconte une simili-coupe du monde de football junior qui réunit les meilleurs jeunes joueurs du monde entier. Et honnêtement, c’est cette partie que j’avais vraiment envie de jouer.
Mais le souci, c’est que… c’est ennuyeux. Franchement, c’est assez ennuyeux quand on est pas dans un match. Il y a une impression de faineantise (c’est méchant comme mot certes, j’en suis désolé) pour ne pas faire de cinématiques dynamiques. Et préfère plutôt nous laisser des passages de plus d’une demi-heure ou l’on ne fait que passer des dialogues fades. Une demi-heure, c’est acceptable quand on profite d’une cinématique avec une vraie mise en scène (Yakuza par exemple), mais là, c’est juste un personnage qui ne bouge même pas la bouche et un texte en sous-titre avec une OST (sympa, au demeurant).
Niveau scénario, ce n’est donc vraiment pas dingue et on se retrouve plus avec une grosse excuse pour réunir les prodiges footballistique des quatre coins de la planète dans un même tournoi. Et le pseudo-mode carrière n’est vraiment pas assez développé pour être vraiment prenant. Même si on garde un personnage assez faible, ce n’est pas assez dur de gagner des matchs. D’ailleurs, l’équilibrage des matchs de l’Histoire est un peu aléatoire, avec des matchs super important contre l’Allemagne (qui est juste la meilleure équipe du jeu) que l’on termine à 5-0. Et des matchs contre de petites équipes collégiennes qu’il faut essayer trois ou quatre fois pour enfin gagner !

Mais, je me suis quand même bien amusé. Quand je ne devais pas passer une heure dans les menus et dans les « cinématiques », c’était assez fun de jouer. Je crois franchement que c’était dur de faire un meilleur gameplay que celui qui nous est proposé, même s’il est loin d’être parfait. Trop rigide au niveau des déplacements, certes, mais ça se prend vite en main et c’est un vrai plaisir visuel de déclencher les dribbles et les tirs spectaculaires des différents joueurs. Dans un match, c’est là que l’on retrouve le vrai football spectacle !
A l’inverse des cinématiques, on sent que tout le travail visuel a été mis sur les scènes de tirs et de dribbles ! Dynamique, épique et pleines de petits effets visuels, c’est dans ces moments-là que l’on retrouve vraiment l’essence de Captain Tsubasa. Ce côté over the top, ce football que l’on n’imaginera jamais voir dans la réalité, on peut au moins en profiter un peu sur son écran de télé.
Captain Tsubasa : Rise of New Champions avait du potentiel, avec la partie gameplay qui est plutôt réussie (et c’est le principal, vous me direz). Mais une histoire trop longue et ennuyeuse, des modes de jeu qui manque d’options et d’intérêt au bout de quelques heures, et après une quinzaine d’heures assez fun, je me suis retrouvé a ranger le jeu sur l’étagère ou il risque de prendre la poussière un bon bout de temps.
Ma note totalement subjective : 6/10 !