Final Fantasy VII Remake – Une renaissance triomphante !

Ce premier épisode d’une probable trilogie est sans conteste une belle réussite, avec au menu un gameplay plaisant, une réalisation absolument démentielle et une intrigue palpitante pour nous régaler !

Au printemps 2020, pour s’évader en plein confinement, FF VII Remake n’est pas le meilleur jeu (un environnement urbain permanent, la nature attendra le prochain épisode), mais c’était clairement le meilleur pour se prendre une claque dans la gueule ! Ma Playstation 4 a bien souffert de la puissance de ce remake, mais je ne regrette rien : FF VII Remake pourrait bien être le jeu de l’année ! En tout cas, c’est un concurrent sérieux.

Pour info, je n’ai pas joué au FF VII originel, et dans cette critique, vous ne trouverez pas l’avis d’un puriste qui va comparer chapitre par chapitre. Mais un pur néophyte qui a beaucoup apprécié ce JRPG pour son choix de gameplay, sa réalisation et le côté crescendo, un jeu qui devient de plus en plus génial au fil de son avancée !

Pour faire un résumé simple de l’intrigue, on rendre direct dans le bain avec Cloud Strife, un mercenaire, ancien SOLDAT (les élites militaires des vilains de la Shinra), qui va aider le groupe éco-terroriste Avalanche a détruire les réacteurs Mako, des centrales de la compagnie Shinra qui pompent la Mako (la vie de la planète), pour faire tourner la cité prospère. Mais au fil des chapitres et des nombreuses révélations, ce combat contre la Shinra va prendre une toute autre ampleur, et une légende venu d’entre les morts va apparaître pour troubler Cloud (vous savez tous qui est cette légende).

Dans les premières heures, je vais faire une confession : j’avais envie de mettre une claque a tous les personnages, sans exception ! Et une double claque pour Barrett, sa lourdeur mérite une double dose. Les personnages me sortaient pas les yeux, tous plus clichés les uns que les autres. Pour les apprécier, il m’a fallu vraiment entrer dans le coeur du sujet : de fil en aiguille, et d’évènement dramatiques a rencontres anodines, le placide Cloud va changer, et ce sera le cas de tout le monde autour de lui.

Une évolution des personnages qui passe par un développement très complet, ce premier jeu est fait pour se lier avec cette bande de sauveurs de l’humanité qui doivent presque aller contre sa volonté. Imparfait individuellement, mais en harmonie quand ils sont ensemble ! D’ailleurs, il faut attendre les derniers chapitres pour pouvoir les voir enfin réunis, et prêt a se lancer dans le grand monde ensemble.

Cet épisode d’introduction pose de bases très solides mais surtout faites pour une suite dantesque en terme de temporalité (je vous laisse le terminer, pour comprendre pourquoi le futur de FFVIIR ne sera pas « remake »). La toile de fond écologique et sociale (surtout écologique) est très intéressante, puisqu’elle se rapproche des débats de société que l’on connait aujourd’hui (pas par rapport au Coronavirus, et encore…). Jamais subtil dans son traitement du fond, FFVIIR est un jeu écolo, qui ne s’en cache pas, qui frôle le donneur de leçon par moments mais qui se rattrape toujours plus tard, avec le contre-poids.

Après l’histoire, parlons de gameplay (parce que ça reste du jeu vidéo, quand même) : on est loin du RPG classique des années 90, mais avec un action-RPG qui s’approche fort de son confrère Kingdom Hearts (un maitre en la matière). C’est intuitif, c’est extrêmement dynamique mais ça garde tout l’aspect RPG par l’importance des sorts et de la gestion d’équipement qui sont essentiels.

Parce que dans FFVIIR, ce n’est pas simple de farmer : le jeu est conçu de façon linéaire et il y a très peu de zones de mobs pour se faire de l’XP en quantité. L’équipement et les matérias sont donc indispensables pour aller au bout ! Plusieurs combats de boss m’ont vraiment happé, par leur dynamisme et leurs difficultés bien dosés (j’ai fait le jeu uniquement en normal pour le moment), et affronter une maison très dangereuse, ça c’est original.

Plus encore que le scénario et le gameplay, c’est la réalisation de ce FFVIIR qui m’a le plus scotché a mon fauteuil : graphiquement, malgré des soucis de textures et de détails, la réalisation est démentielle ! Un spectacle digne d’un triple A avec des moments qui me foutent les frissons, des scènes dynamiques de transitions qui donnent encore plus d’intensité aux boss fights. Dans le combat ou la fuite, on ne peut être qu’enchanté devant une mise en scène si solide et pleine de moments marquants.

Un petit paragraphe pour aligner les défauts « notables » : les quêtes secondaires sont très peu intéressantes, et les personnages centraux (comme Johnny, le gentil naif qu’on maltraite alors que c’est plutôt Cloud le conn*** de l’histoire, sur le coup), et le côté couloir du jeu, beaucoup moins dur que sur le lassant FF XIII mais l’extérieur de Midgar fera beaucoup de bien dans la suite à venir.

Final Fantasy VII Remake est déjà un concurrent sérieux au titre de jeu de l’année : un blockbuster ascensionnel, avec une intrigue efficace, de plus en plus haletante, des personnages que j’ai appris a aimer, un gameplay nerveux mais pas simpliste, et une réalisation aux petits oignons avec des séquences qui décalquent la rétine !

Ma note totalement subjective : 8,5/10 !

Final Fantasy VII Remake est disponible exclusivement sur Playstation 4, et sortira en 2021 sur PC.

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