Je la Vois Déjà en Haut de l’Affiche – Une pure dose de passion !

Oshibudo est une comédie drôle, positive et qui transpire la passion (mais aussi la sueur d’otaku…) !

Après avoir suivi les journées palpitantes d’un seigneur de guerre féodal en shiba de 2020, voici une autre comédie de la saison d’hiver 2020, qui m’avait bien attiré par son pitch et son visuel dès son premier trailer. Oshi Ga Budokan Itteruketara Shinu (ou Je la Vois Déjà en Haut de l’Affiche en bon français), est une fausse comédie romantique qui va nous plonger avec humour et rythme dans le monde des idols et surtout de leurs fans absolus !

Oshibudo (c’est le nom raccourci japonais, pour précision) raconte les journées chargées d’Eripiyo, une intérimaire fan absolue de Maina, l’idol la plus timide et réservée du groupe méconnu Cham Jam. Accompagné de ses deux amis aussi otakus Motoi et Matsuda, elle va essayer de soutenir le plus possible son idole de vie pour la voir un jour chanter au Budokan, l’une des plus prestigieuses salles du Japon.

Oshibudo est une comédie avant tout, mais qui prend volontairement des allures de romance. Il utilise beaucoup des clichés du genre romcom et l’applique intelligemment a la relation idol/fan, et sur ce que ça représente pour l’un et l’autre au quotidien. Même si c’est une vision très positive, ça fait plaisir de voir des personnages aussi investis, quitte a tomber dans la stupidité et parfois la gêne (ce que la série assume totalement, mais c’est du glauque juste comique) en restant toujours très attachants et jamais rebutants. Oshibudo fait du bien a l’image générale des otakus fan d’idols, c’est indéniable.

La stupidité, c’est l’un des credos de notre fan principale, Eripiyo (avec son AMOUR pour sa chère Maina) : ce personnage est un vrai bulldozer d’humour, une furie passionnée qui arrive toujours à surprendre d’épisode en épisode ! Elle est très drôle, et grâce aux interactions avec les autres personnages (les serrages de mains avec Maina, toujours le prétexte a de bons quiproquos), elle n’en devient que plus bien plus marrante. Les autres personnages que sont les amis d’Eripiyo et les idols de Cham Jam ont tous une place dans ces douze épisodes, qu’ils soient drôles ou juste intéressants. Personne n’est laissé sur le côté, et ça c’est positif aussi !

Et niveau réalisation, les équipes du studio 8-Bit ont fait du très bon travail : l’animation est vraiment bonne sur l’ensemble de la saison (pas d’essoufflement dans les derniers épisodes), le chara-design m’a vraiment bien plu, les moments comiques sont parfaitement rythmés et l’ambiance générale est très positive et joyeuse, un Japon normal mais presque idyllique !

Après, j’ai des légers reproches sur les scènes de concerts qui passent a la CGI au bout d’un moment, et ça rend moins bien qu’au début. Des économies de budget, sans doute, mais c’est dommage. Et sur certains plans larges, les personnages n’ont juste plus de visage, mais ça se voit trop pour être ignoré. Ce sont des moments rares, mais comme expliqué, c’est trop visible pour être juste ignoré par l’oeil humain (peut-être par l’oeil reptilien, mais pas un oeil normal quoi…).

Je La Vois Déjà en Haut de l’Affiche est donc une comédie qui mérite d’être placé haut sur l’affiche des animés d’hiver 2020. J’espère sincèrement qu’elle aura droit a une deuxième saison, vu que le manga à son origine est loin d’être terminée (et n’est pas publié en France, triste…).

Ma note totalement subjective : 7,5/10 !

L’intégrale de Je la Vois Déjà en Haut de l’Affiche est disponible sur Wakanim.

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